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Dernières nouvelles
SOS racisme appelle Lyon à résister contre l'extrême droite
Le 18 juin 2013, SOS racisme lance sa campagne "Lyon capitale de la résistance contre l'extrême droite" dans l'objectif d'encourager les lyonnais à résister contre la présence de ces groupuscules et la diffusion de plus en plus large de leurs discours xénophobes.
L'appel du 18 juin, hébergé par Jesigne.fr et relayé par la presse a remporté un vif succès. Actuellement, on compte près de 500 signataires.


L'appel : http://jesigne.fr/lyoncapitaledelaresistance
Quelles avancées?

Suite au décès de Clément Méric, tué par un sympathisant des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, le Gouvernement a décidé, enfin, de prendre des décisions fortes contre les groupuscules d’extrême droite radicale, haineux, xénophobes et violents, en engageant plusieurs procédures de dissolution. Pour l’instant 4 groupuscules sont concernés : les JNR, 3ème Voie, les jeunesses nationalistes et enfin l’œuvre française.

Quelles Perspectives?

On ne peut pas dire que la dissolution est complètement inopérante : cela prendra du temps pour les groupes dissous de s’organiser à nouveau de façon efficace. Pour les jeunesses nationalistes et l’œuvre française, le rôle des chefs est très important : l’interdiction pour ces derniers de remonter une association de ce type compliquera leur tâche, c’est certain.
Cependant, une dissolution ne sert à rien si elle n’est pas suivie : il faut surveiller l’activité des anciens membres de la structure afin de s’assurer qu’il n’y ait pas reconstitution de ligue dissoute par exemple.

Par ailleurs, beaucoup d’autres groupuscules violents existent à Lyon et ne sont malheureusement pas visés aujourd’hui. Certains bénéficient de locaux ayant pignon sur rue, d’autre sont ouvertement violents : le travail de veille et de dénonciation est donc loin d’être terminé.

De plus, les militants d’extrême droite radicale existeront même après la dissolution, leur présence dans nos rues ne s’arrêtera pas avec la disparition de leurs groupuscules, même si l’on peut espérer que leur développement connaisse un coup d’arrêt.

La mobilisation de chacun de nous pour expliciter l’idéologie de ces groupes, dénoncer leurs agissements et protéger les victimes est donc plus que jamais nécessaire.

Comment agir?

SOS racisme propose ici un cadre d’engagement pour devenir résistant et mener ce combat à leurs côtés :
  • Aider les à faire condamner ces groupes par la justice : Victimes ou témoins porter plainte en cas d’agressions. Un réseau d’avocat et des permanences juridiques spécialisées seront mis en place à partir de la rentrée de septembre 2013.
  • Devenez résistant : s’informer sur ce qui se passe, relayer les actions, y participer ou contribuer à les organiser. Des cadres d’actions adaptés à chacun pour passer de l’indignation à l’action.
  • Exprimer publiquement votre refus de cette situation, en signant l’appel du 18 juin